Depuis 2005, l'OMS a promulgué la Journée Mondiale du Don d'Organes et de la Greffe. Elle se tient chaque année le 17 octobre.
L'idée de cette journée mondiale est partie d'un constat (qui reste encore bien actuel) : il n'y a en moyenne qu'un organe disponible pour une demande deux fois, voire trois fois supérieure à « l’offre » et cette pénurie est quasi universelle.
Des milliers de patients subissent toujours l'angoisse de l'attente, alors qu'on sait que chaque jour passé sur la « liste d’attente » dans l'espoir d'une greffe est une perte de chance. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent faute d'avoir pu être transplantés à temps, faute d’organe disponible, alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver … et la situation sanitaire actuelle n’arrange pas les choses !
Chaque année, l’objectif de cette Journée Mondiale est « d’attirer l’attention sur les problématiques de la solidarité humaine par le don d’organes : malades en attente, manque d’organes à greffer, accès équitable pour tous à la greffe, respect de la volonté du donneur, interdiction de tout trafic … ».
Pour France ADOT 67, cette journée est l’occasion de rappeler les termes de la loi française : le don d'organes et de tissus est régi par les lois de bioéthique. Elles sont soumises à trois grands principes : le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.
Lors de nos interventions, nous entendons souvent : « il n’y a plus de problème puisque nous sommes tous donneurs (potentiels) », il n’est donc pas nécessaire d’en parler « outre mesure » !
Les faits prouvent que le problème subsiste : le pourcentage de refus de dons plafonne aux alentours de 30 – 35 % alors que le nombre d’inscrits sur le Registre des Refus est proportionnellement bien plus faible.
Plus que jamais nous rappelons qu’il est important – vital – de :
Car, un jour ou l’autre, à la suite d’un accident subit et imprévisible nous serons - peut-être – nous-mêmes ou nos proches – confrontés à cette question : « A votre connaissance, le défunt était-il favorable ou non au don de ses organes ? » … et il faudra y répondre rapidement sans avoir forcément les éléments de réponse !
Se poser la question à tête reposée, y répondre et informer ses proches c’est :
L’expérience le montre : trop de refus du don d’organes sont prononcés par méconnaissance de la volonté des défunts.